Alors MERCI MERCI MERCI et encore MERCI

Extrait d'une conférence de Juliette Plankaert partagé dernièrement sur FB par Lisette.Elle s’est sentie « tomber dans une terreur sans nom ». Terreur qu’elle n’avait jamais éprouvée jusque-là et dont elle n’avait pas la moindre idée. Une terreur muette, sans cri ni agitation, juste nommée, avec la voix de celle qui a toujours contenu. Mais une terreur qu’elle ne peut pas oublier maintenant qu’elle a été vécue ou plus précisément qu’elle a été là pour la vivre. (...)
Quelque chose d’elle lui est apparu alors, elle ne pouvait le remettre aux oubliettes. Dans ce contact, elle a découvert- au sens d’enlever le couvercle- « un état sous-jacent de désespoir irreprésentable, d’angoisse innommable ». L’effondrement éprouvé enfin. Même si c’était terrible, c’était une découverte-ouverture et elle n’allait pas s’arrêter en chemin.
C’est dans son texte « la crainte de l’effondrement » que Winnicott s’exprime sur l’étrange nécessité d’éprouver enfin. « Le patient a besoin de se souvenir de cela, mais ce n’est pas possible de se souvenir de quelque chose qui n’est pas arrivé, cette chose du passé n’était pas encore arrivée, car le patient n’était pas là pour qu’elle arrive. En ce cas, la seule manière pour que le patient « se souvienne » est qu’il fasse l’expérience dans le présent, c’est-à-dire dans le transfert »