On connaît bien sûr le phénomène du baby blues et ses symptômes qui touchent les toutes jeunes mamans après leur accouchement. Une étude, publiée dans le journal "Western Journal of Nursing Research", nous révèle justement que cette manifestation est loin d'être uniquement biologique Les mamans d'enfants adoptés sont elles aussi sujettes au baby blues. L'arrivée de cet enfant dans leur vie après une longue attente et la recherche d'un nouvel équilibre peut en effet être à l'origine d'une « dépression post-adoption ». Les scientifiques chargés de l'étude encouragent vivement les parents à ne pas prendre cet épisode de blues à la légère et d'en parler à un spécialiste. Pour éviter que ce baby blues n'ait des répercussions sur l'enfant...
deuxième article :
Une envie incessante de pleurer, la peur de ne pas y arriver, le baby blues touche 70 % des jeunes mamans. Si on en sait un peu plus sur les conséquences de ce phénomène, les causes restent encore floues. Des chercheurs canadiens invoquent des raisons neurobiologiques. Une avancée qui ouvre de nouvelles pistes de recherche… Pour ces chercheurs canadiens, pas de doute ! La Monoamine Oxydase (MAO) jouerait un grand rôle dans l'épisode dépressif maternel après l'accouchement. Présente en excès dans l'organisme, la MAO provoque des troubles de l'humeur, dont les femmes venant d'accoucher seraient les premières victimes. L'explication : cet enzyme serait beaucoup plus présent chez la nouvelle maman que chez les autres femmes.
Pour arriver à ce résultat, 15 femmes ont accepté de participer à l'étude. Grâce à l'imagerie médicale, les chercheurs ont mesuré pour la première fois le taux de MAO dans le cerveau des jeunes mamans. Son taux était 43% plus élevé chez ces dernières que chez des femmes n'ayant pas accouché. L'enzyme atteint même un pic, 5 jours après la naissance du bébé. Sans surprise, ce cinquième jour correspond à la date où le moral des mamans est au plus bas...
Cette découverte ouvre donc de nouvelles pistes. Dans les années à venir, la mise au point d'un traitement limitant l'impact de cette enzyme sur le moral des mamans pourrait voir le jour.