Merci pour vos conseils. Nous avons malheureusement fait un peu le tour de tout... Ostéo, il n'a pas d’intolérance, pas de reflux, pas de dents en court... Pas de problème quoi. Il déteste être serré ou contenu, on a jamais pu le mettre en ventral dans un porte bébé (adieu mon rêve de tout faire avec mon bébé endormi dans l'écharpe...), du coup l'emmaillotage, je ne pense pas que ça améliore les choses.
Ce soir je suis de garde, Madame travaille. J'ai surtout gardé ces pleurs...
Je l'ai bercé longuement, il se frotte les yeux, se secoue, se redresse pour ne pas s'endormir. Alors je me suis allongé à coté de lui sur son tapis, je lui parlais doucement en le caressant. Même résultat, j'avais même l'impression de l'agacer plus qu'autre chose car il rejetait mes mains sur de lui. Je vois des choses dans ses yeux, des trucs qu'il explique à sa manière, mais je ne comprends rien

Comme si dormir c'était la loose, un truc de faible, ou un truc qu'il faut à tout prix éviter. Comment lui faire apprécier (oui j'adore aller me coucher, bouquiner, être avec ma femme

Je pensais qu'il faisait une fixette sur le sein de sa mère. Parce qu'en tétant, des fois il s'endort. Et ne s'alimente quasi pas autrement. Oui, il n'aime pas manger non plus... Et son poids stagne depuis le début de la nounou. Il peux passer des journées sans manger chez elle. Alors le médecin nous a conseillé de ne proposer le sein qu'après les purées le week-end, pour qu'il mange un peu plus riche.
Nous avons tenté ça se week-end, il a un peu mangé, rien d'éblouissant, mais curieusement il ne réclamait pas le sein. Du coup, j'ai écarté l’obnubilation du sein de la liste des trucs qui l’empêche de dormir ou du moins de la liste des trucs qui lui sont nécessaires obligatoirement pour trouver le sommeil.
Fatigués de l'entendre hurler et aussi parce que "les autres" le conseille et que nous rêvions de préparer à dîner et de manger les bras libres et les oreilles calmes (oui nous on adore manger

En plus laisser pleurer son petit, je trouve ça affreux, mais je ne vois pas quoi faire d'autre.
Il nous pousse à bout, on lui parle mal, on lui crie dessus parfois. Pas souvent, mais ça arrive. Pas de geste violent, mais on en a envie. C'est insupportable de le voir aussi entêté devant un besoin si simple. Si au moins il avait peur ou mal, on pourrait l'aider.
L'ambiance à la maison est bonne. Nous avons fait des séances de couple chez notre psychologue avec ma femme et tout s'est éclairci. Nous nous sommes fait tout deux violence. J'ai détecté mes tords et les ai corrigé le jour même. La parole d'un tiers est tellement puissante !
Je maltraitais ma compagne du mal qu'elle m'avait fait et de ce fait, je nous empêchais tous les deux d'avancer. Je lui ai bien fait payé son infidélité, mais là il fallait que je cesse, j'avais besoin que quelqu'un me mette le nez dedans.
Alors on ne peut même pas accuser une atmosphère tendue pour expliquer tous ces pleurs. J'ai l'impression qu'on rigole bien tous les trois, il adore sa nounou et ses copains de nounou, sa grand-mère le voit souvent, ils se baladent ensemble...
Mais dès que la fatigue arrive, c'est un drame. On n'a essayé de le coucher à heures fixes ou seulement quand il se frotte les yeux, ça ne change rien. Musique sans musique, le noir, la pénombre, le jour, le bercer, le coucher endormi, les massages, les histoires, aller le voir souvent, ne pas y aller, lui parler gentiment des heures, se fâcher, doudou, tétine... Je pose des questions à des parents, jeunes et vieux pour trouver de l'aide. Mais on me regarde avec pitié, parce que presque 10 mois et toujours rien, ça fait long.
C'est dur, ça n'évolue pas. Ce qui me fait peur c'est de perdre mes moyens, de lui hurler dessus et de l'effrayer, qu'il ait peur de moi.
Je ne m'aime pas quand je n'ai pas le goût de m'occuper de lui, parce que le seul truc dont je rêve c'est glander. Il ne me donne pas envie d'être tendre et réconfortant. Je le trouve buté et ingrat.
J'attends le langage, mais bon... encore un an et demi à tenir, sans qu'il fasse tout exploser.
Merci de m'avoir lu, bonne soirée.